LA FRANCE EN COLERE ET L'ESPOIR BRETON

Publié le par JEAN DU TERROIR

            Et ce qui devait arriver arrivât, encore faut-il préciser que nous n'avons encore vu qu'une petite parcelle des difficultés à venir sauf si...ces difficultés devaient être "accompagnées" justement soit dans le sens d'une plus grande contribution de la consommation de produits-importés le plus souvent- au redressement des finances publiques soit dans le sens d'une plus grande sobriété "citoyenne" et "identitaire" qui pourrait d'ailleurs provoquer dans un second temps un redressement "à l'allemande" même si le modèle germanique-utilisant d'ailleurs sans vergogne la main-d'oeuvre des pays slaves limitrophes- doit être considéré plus que jamais comme prédateur pour les Etats "latins".

 

Ce n'est certes pas la voie choisie par les socialistes aux commandes qui, devant les inévitables limites mathématiques-la nouvelle dégradation de "Standard and Poor's" en témoigne-de leur idéologie en l'état actuel des circonstances, ont choisi d'augmenter les prélèvements obligatoires "internes" à l'économie française, provoquant le "raz-le-bol fiscal" actuel dont la faillite pour le moins incongrue de l'agro-alimentaire breton a constitué l'élément déclencheur.

 

Gageons que si la réaction bretonne sait se cristalliser à la fois contre le socialisme étatiste spoliateur d'énergie et un européisme alliant libre-échangisme débridé et montants compensateurs réduisant à un assistanat de subventions inévitablement amenées à diminuer devant les difficultés budgétaires et l'ouverte incessante vers l'Est, et ce, à travers une saine conception de l'identité et de la solidarité, elle aura montré la voie!

 

          En effet, le modèle d'économie terrienne et enracinée préservant les solidarités naturelles constitue le véritable palliatif à la crise et l'espoir d'une solution pour des personnes, des personnes et des provinces qui n'aspirent qu'à travailler au sens le plus "concret" du terme tout en défendant légitimement leur particularisme culturel.

Cela implique aussi de respecter ce fameux principe de subsidiarité qui permettrait par exemple d'éviter les directives absurdes visant à empêcher les agriculteurs d'utiliser leurs propres semences au moment où l'on parle d'écologie!

 

Aussi, j'appelle de mes voeux que la contestation bretonne se "concrétise" en prenant une tournure politique et montre la voie d'une saine contestation qui ne soit plus celle de la grogne devant la perte d'un "pouvoir d'achat" conçue comme un droit inaliénable mais comme une volonté de "travailler à la sueur de son front" qui se généraliserait à tous ceux les anesthésiés de l'assistanat...y compris et surtout pour des personnes à l'instar de la fameuse "Léonarda" dont la présence en France n'est souhaitée que sous la stricte condition d'un effort particulier d'assimilation et de contribution au redressement collectif.

 

                        Cette concrétisation ne saurait passer par la simple dénonciation de la baisse des subventions européennes, surtout qu'il n'est pas si mal que cela qu'elles soient réorientées vers la petite agriculture-c'était d'ailleurs un des rares points positifs de la P.A.C. qu'elle finançait l'agriculture de montagne pendant que la grosse agriculture céréalière touchait l'essentiel des subventions- mais par la dénonciation d'un système faisant avaler la pillule du libre-échangisme le plus absurde-qui dira que la Bretagne n'est pas une terre d'agriculture- par une redistributation technocratique au mécanisme inspiré des régimes collectivistes les plus totalitaires. Les agriculteurs bretons devraient pouvoir vivre de leur travail et les pouvoirs publics n'intervenir que pour encourager la petite agriculture traditionnelle qui permet de maintenir les famille au pays...et en aucun cas en les assommant de taxes qui, dans le domaine écologique, devraient être assumées par les produits d'importation.

Décidément, dénonciation de l'européisme et de l'étatisme socialisant vont de pair et les Bretons pourraient montrer la voie...aux autres peuples de l'Arc Atlantique désormais unis face à Bruxelles plutôt que face à leur con-citoyens respectifs.

 

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